Pavillon Jeanne-de-Valois

Le pavillon Jeanne-de-Valois abrite la faculté des sciences de l'éducation. Étant étudiante en éducation, je considère bien entendu ce pavillon comme mon deuxième chez-moi. Avant l'année dernière, j'avais eu la plupart de mes cours au pavillon des arts, mais depuis deux ans Jeanne-de-Valois (ou Jeanne pour les intimes) à élit domicile dans mon coeur en tant que faculté. Ne vous étonnez donc pas si j'ai plus à dire à son sujet. Au sous-sol du pavillon se trouve le Centre de ressources pédagogiques où on peut emprunter ou découvrir de nombreux outils pour l'enseignement, tant au primaire qu'au secondaire. Il y a aussi les bureaux du service des stages. Au rez-de-chaussée, on peut retrouver le salon Alcide-Godin et une petite cafétéria, ainsi que les bureaux de l'administration, la direction générale des technologies (DGT) du campus et le local du conseil étudiant de la faculté. Aux deuxième et troisième étages se trouvent les salles de classes et les bureaux des professeurs.

Petite anecdote de l'auteur - Jeanne est un peu creepy lorsqu'on s'aventure plus loin. Le pavillon a été construit en plusieurs "morceaux" et il y avait un gymnase avant. Ce qui fait qu'il y a de nombreux "demi-étages" parmi les salles de classes. J'avais un cours l'an dernier de 15h à 17h45 et nous devions faire un travail de groupe ; une entrevue fictive. Afin d'enregistrer sans déranger personne, nous sommes allés nous installer derrière un ascenseur à fauteuil roulant qui ne fonctionne pas (trop utile!) dans l'un de ces demi-étages. Le corridor était peu éclairé et c'était dans la période de l'Halloween. On avait presque peur qu'un fantôme apparaisse. (Hahaha!)

Qui était Jeanne de Valois?

Jeanne de Valois, ou de son vrai nom Bella Léger, est née à Saint-Antoine (Nouveau-Brunswick) en 1899 et elle est morte en 1995. Elle obtient son diplôme de l'école normale de Frederiction en 1915 et retourne chez elle pour enseigner. En 1920, elle entre comme novice chez les Sisters of Charity de Saint-Jean qui était une communauté religieuse majoritairement anglophone où elle prend le nom de Jeanne de Valois. En 1924, elle suit la plupart de ses amies francophones pour fonder les Soeurs de Notre-Dame du Sacré-Coeur. Elle va étudier à l'Université de La Sorbonne en 1936 grâce à une bourse du Comité France-Acadie. Elle devient ensuite la première supérieure du Collège Notre-Dame d'Acadie de Moncton en 1947, et en 1954 devient la supérieure générale ses Soeurs de Notre-Dame du Sacré-Coeur.

Antonine Maillet, auteure acadienne connue, était son élève et lui a dédié l'un de ses romans : Les confessions de Jeanne de Valois (1992).